L’internet français est donc majoritairement utilisé pour des échanges de fichiers, pirates ou non.
C’est le constat effectué par Chris Coleman (managing director EMEA de Sandvine) lors d’une interview en chat sur le journal du net.
Nous avons 5% des échanges sur le net en France qui sont malveillants : vers, scans d’IP et de ports en vue de hack, troyens,… Le spam contenant des troyens (ou trojan ou chevaux de Troye) représent plus de 80% du spam dans le monde selon lui.
Concernant le P2P, c’est 65% du traffic au moins qui lui est dévolu. 30% des français abonnés au net avouent utiliser des logiciels de P2P et 40% de ceux là concèdent même avoir succombé aux charmes du haut débt dans ce seul et unique but.
Alors oui, le spam et les vers font perdre de l’argent et du temps (maus en définitive cela revient au même) aux entreprises mondiales et a fortiori françaises. Effectivement cela ralenti la bande passante générale et empêche d’avoir un réseau mondial au maximum de ses capacités.
Pourtant, il et inutile d’essayer de nous faire croire (pleurer ?) que la bande passante souffre d el’utilisation des logiciels de P2P. Il est certain que son utilisation augmente, mais ce qu’on oublie de dire, et qui saute aux yeux à la vue des chiffres cités plus haut, c’est que le P2P représente une gigantesque mânne pour les FAI : qui serait prêt à perdre 30% de sa clientèle ???