Les communes désirant participer, ont à présent jusqu’au 15 avril 2006 pour s’inscrire. « Se faire connaître et être reconnu » tel le but de cette 8e édition du label Ville Internet pour les communes qui inscrivent une politique Internet dans leurs missions de services publics.
A la suite de cette inscription (moyennant une petite participation financière), les communes remplissent un questionnaire qui sera ensuite éplucher par un comité d’experts. L’évaluation porte essentiellement sur l’accès public aux TIC et à leurs usages , l’administration au service du public et la démocratie locale favorisé par les outils numériques.
De mars à juin, les sites Internet des communes participantes seront visités.
Au mois de juillet le jury se réunira pour délibérer et attribuer des @.
La remise nationale des Labels ville Internet se fera à Paris au mois d’octobre 2006.
Petit bilan sur ce concours.
Depuis sa création en 1999 le nombre de participants ne cessent d’augmenter !
Si en 1999, 40 collectivités échangeaient leurs expériences sur la plateforme du site aujourd’hui (dernier chiffre datant de septembre 2005) elles sont 817. Parmi elles 233 collectivités locales ont participées à la 7e édition du Label Ville Internet en 2005(villes, villages et intercommunalités nationales et internationales) soit 15 % de plus qu’en 2004. Le plus fort taux de participation concerne surtout l’Ile-de-France, mais le Nord-Pas-de-Calais et la Lorraine ne sont pas en reste.
Et prés de 40 % des collectivités participaient pour la première fois en 2005. En attendant les chiffres de 2006, il y a fort à parier qu’elles seront plus nombreuses.
Les ambitions de ce concours sont claires.
« Faire du plus grand nombre de mairies en France des guichets de la République » tel est l’ambition de M. Hortefeux et comme il le précise « C’est à l’échelle de la ville ou du village que les associations et les collectivités développent les usages éducatifs, sociaux, et politiques de l’Internet.
Ainsi c’est au niveau local que l’avenir de l’administration électronique se joue.
Véritable laboratoire pour de nouvelles expérimentations ou simple relais de l’action étatique, l’implication de ces collectivités est essentielle. Car l’implantation et les économies qu’on espère de l’administration électronique dépendent très largement de l’éducation des citoyens à l’usage d’Internet et des nouvelles technologies.
Les récents chiffre sur les habitudes des français démontrent bien leurs prédisposition à cette utilisation.
Avec plus de 9 millions d’abonnées haut débit fin 2005, il est à prévoir que l’usage d’Internet s’intensifie pour les démarches administratives. Selon les derniers résultats « plus d’un quart des français utilisent Internet pour leurs démarches administratives ». Le récent sondage Ipso réalisé sur 485 femmes, révèle que, 51% des femmes de moins de 35 ans l’utilisent pour leurs démarches administratives. Elles sont très satisfaites des télé services, et déclarent être séduites par la permanence des services en lignes, le gain de temps réaliser et la possibilité de ne pas se déplacer. Et celles, qui ne l’utilisent pas encore, comptent le faire très prochainement.
Ce concours et toutes initiatives et projets qui l’accompagnent ont leurs places dans cette évolution.
Bien que le nombre de participants et de membres de l’association soient en nette progression, il reste encore prés de 30 000 communes à convaincre !
En attendant Le Canada, qui est pourtant depuis cinq années consécutives le leader en terme d’administration électronique, a décidé depuis décembre 2005 de prendre modèle sur ce concours pour maintenir son haut niveau.
Comme quoi ce concours a encore de « beaux jours devant lui… » Sources : Journal du net ; site ville Internet