Le projet “Server in the Sky” permet de mettre en commun toutes sortes de données, notamment l’iris de l’œil et les empreintes digitales. Les Etats-Unis ont proposé aux européens de participer à ce projet de partage des données biométriques. Le FBI est à l’origine de ce projet et sollicite le soutien de son allié historique, la Grande-Bretagne. Depuis 2006, ce pays dispose d’une liste d’informations biométriques importante. Elle synthétise toutes les données collectées par les agents britanniques (incluant les écossais et les gallois). Ce fichier est nommé Ident1. Il contient notamment 7 millions d’empruntes digitales et 3 millions d’empruntes de la paume de la main. Toutefois, le NPIA (National Policing Improvement Agency) affirme qu’il est trop tôt pour définir clairement les modalités de cette collaboration.
Cette alliance pourrait concerner en premier lieu des pays appartenant au pacte Usuka qui a approuvé le système de surveillance électronique Echelon. Ainsi, les premiers états qui pourraient alimenter le fichier central mondial « américain » serait la Nouvelle-Zélande, le Canada ou encore l’Australie.
Cette annonce du Guardian|article du Guardian du 15 janvier 2008 fait écho à une information dévoilée à la fin de l’année passée par le Washington Post|article du Washington Post du 22 décembre 2007 à propos de la constitution d’une base de données biométrique par le FBI. Les nouvelles données intégrées seraient notamment la forme du visage, les cicatrices apparentes, la démarche, l’élocution…
Dans l’attente de l’effectivité de ce fichier, il est intéressant de voir le comportement de l’état français face à cette nouvelle proposition de collaboration policière internationale.